Maëlle Lefèvre – Jiazoku
Editions Albin-Michel
Prix : 20 € – ISBN : 978-2226403148 – Parution : 2 janvier 2019 – 352 pages

Ce roman, signé d’une talentueuse auteure de 17 ans, est un récit incroyable de maturité sur les liens de la famille.  Explorant les liens des Yakusa dans le trafic de mères porteuses, l’auteure s’est attachée à explorer les sentiments particuliers qui unissent un Yakusa et deux enfants qu’il a recueillis. Ces deux enfants issus de la même mère porteuse sont élevés de façon sévère par ce même patriarche. De cette histoire qui se noue entre Tokyo et Shanghai, Maëlle Lefèvre a construit un roman où l’absence patente d’amour familial crève les destins de ces deux enfants. Ce livre, au style incroyable de maturité, fourmille de détails passionnants sur le Japon et La Chine. A ce titre, l’auteur fait montre d’une grande maitrise pour ce premier roman qui en appelle d’autres…!

Kabuchiko, le quartier le plus dangereux de Tokyo, territoire des yakusas. Daisuke, membre du redoutable clan Kobayashi, dirige un vaste réseau de mères porteuses vouées à approvisionner de riches chinois en mal d’enfants. Kei, qui a été conçu pour un couple de Shanghaiens, n’a pas connu ses parents, morts accidentellement avant sa naissance. Il a grandi entre l’affection de sa mère porteuse et la défiance de Daisuke, qu’il considère comme son père. Jusqu’au jour où ce dernier lui révèle le secret de sa naissance et l’existence de sa soeur, restée en Chine. Kei entreprend dès lors de partir pour Shanghai, décidé à relier le fil de ses origines. Jiazoku : de « jia » en chinois et « kazoku » en japonais, deux mots qui signifient « famille ». Sur fond de trafics et d’exploitation humaine, Maëlle Lefevre, dix-neuf ans, explore dans ce premier roman émouvant l’amour idéal qui unit parents et enfants.