Duval, Pécau, Wilson – Névada T1 (L’étoile solitaire)
Fred Duval : scénario
Jean-Pierre Pécau : Scénario

Colin Wilson : illustrateur
Jean-Paul Fernandez : coloriste
Editions Delcourt
Prix : 14,95 € – ISBN : 9782413010593 – Parution : 29 mai 2019 – 56 pages

Lorsque Colin Wilson revient à son genre de prédilection, il le fait dans l’ouest américain des années 20. L’équipe de Wonderball revient en force !

1929, les Années folles se terminent. Bientôt, le « jeudi noir » et le krach de la Bourse de New York viendront clouer la dernière planche du cercueil des Roaring Twenties. Depuis 1919, les lois sur la prohibition ont fait émerger une nouvelle criminalité qui a bâti sa fortune autour du trafic d’alcool. À Hollywood, aucune pénurie de champagne n’est à signaler : les studios et les stars fêtent chaque soir les déesses et les démons de la nouvelle Babylone. Le cinéma muet s’éteint, supplanté par le parlant, ses grandes vedettes se murent définitivement dans le silence. L’usine à rêves est encore un paradis, mais plus pour très longtemps… À la suite de scandales liés à la vie légère de leurs acteurs, les studios vont bientôt devoir rendre des comptes : à l’écart des sunlights, un certain M. Hayes écrit le code de moralisation qui portera son nom.

Au quotidien pourtant, les studios dirigent leurs vedettes comme ils l’ont toujours fait, les laissant vivre comme elles l’entendent en dehors des plateaux pourvu qu’elles soient à l’heure et sachent leur texte. Mais ce n’est pas toujours le cas, et dans ces occasions on appelle des gens comme Nevada Marquez, notre héros. Des gens qui apportent des solutions aux problèmes susceptibles de faire perdre de l’argent à la production. Tantôt cascadeur sur les tournages, tantôt homme de main ou détective privé, Nevada Marquez est étroitement lié à Louise Hathaway, une puissante actrice-productrice dont il ne partage pas le lit, mais un lourd secret lié à leur passé commun du côté de la baie de San Francisco.

FRED DUVAL est né en 1965 à Rouen. Avec le soutien de Thierry Cailleteau et Olivier Vatine, il signe en 1996 son premier album, 500 Fusils. La même année, il démarre sous le label « Série B » Carmen McCallum avec la complicité de Gess. Il crée ensuite Travis, avec Christophe Quet, avant de se lancer en 2004 dans le steampunk avec une série historique, Hauteville House, dessinée par Thierry Gioux. Il s’attaque en 2010 à Jour J. En 2013, il retrouve Christophe Quet pour une nouvelle série : Wendy, tandis qu’il entame l’aventure L’Homme de l’année. Il a scénarisé cette année un polar sur le dopage dans le milieu de la pédale, Les Porteurs d’eau.

JEAN-PIERRE PÉCAU est né à Paris. Des études d’Histoire le mènent à deux années de professorat, mais il décide de changer de voie pour le jeu de rôle, en 1980. Il travaille alors pour une société d’importation de jeux de rôles, Donjons et Dragons. Simultanément, il participe à la rédaction des premiers numéros du journal Casus Belli, des récits destinés aux jeunes de 10-15 ans. Il fait ses premiers pas dans la BD avec Zentak. Suivent Little Blade, Nash et son best-seller : L’Histoire secrète. En 2010, il lance avec Fred Blanchard et Fred Duval la série uchronique Jour J. À travers la BD, Jean-Pierre Pécau renoue avec sa passion pour l’Histoire. Depuis cinq ans, il est le prolifique scénariste d’une quinzaine de séries dont L’Homme de l’année, Wonderball et Soleil froid.