Haruki MURAKAMI – Le meurtre du commandeur (tome 2)
Traduit par Hélène Morita
Editions Belfond
Prix : 23,90 € – ISBN : 978-2714478399 – Parution : 11 octobre 2018 –  485 pages

Le 2e tome d’Haruki Murakami s’inscrit dans la suite logique imprimant un univers à la lisière du fantastique où les mondes parallèles s’enchevêtrent pour notre plus grand plaisir. A ce titre, chaque publication de Murakami est considéré comme un événement. Force est de constater que le Meurtre du Commandeur a des points communs avec 1Q84 qui avait contribué à sa grande notoriété.  Dans 1Q84, l’auteur s’intéressait à la littérature, Le meurtre du Commandeur, explore le monde de la peinture. Si Murakami faisait naitre une idée dans le premier opus, le deuxième tome nous réserve la surprise d’être confronté à un monde de métaphores ! Murakami ose tout et remporte la mise à chaque fois ! C’est cela le talent !

Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c’est comme si j’avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans plus aucune sensation. Une jeune fille a disparu. Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l’intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki. Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d’hôpital, apparaît le Commandeur. Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé. Le narrateur lui plante un couteau dans le cœur.
Une trappe s’ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l’invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d’un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal…
Deuxième livre d’une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.

Né à Kyoto en 1949 et élevé à Kobe, Haruki Murakami a étudié le théâtre et le cinéma, puis a dirigé un club de jazz, avant d’enseigner dans diverses universités aux États-Unis. En 1995, suite au tremblement de terre de Kobe et à l’attentat du métro de Tokyo, il décide de rentrer au Japon.
Ont déjà paru chez Belfond Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil (2002), Les Amants du Spoutnik (2003), Kafka sur le rivage (2006), Le Passage de la nuit (2007), La Ballade de l’impossible (2007 ; 2011), L’éléphant s’évapore (2008), Saules aveugles, femme endormie (2008), Autoportrait de l’auteur en coureur de fond (2009), Sommeil (2010), la trilogie 1Q84 (2011 et 2012), Chroniques de l’oiseau à ressort (2012), Les Attaques de la boulangerie (2012), Underground (2013), L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage (2014), L’Étrange Bibliothèque (2015), Écoute le chant du vent suivi de Flipper, 1973 (2016), le recueil de nouvelles Des hommes sans femmes (2017) et Birthday Girl (2017). Tous les livres de Murakami sont repris chez 10/18.
Plusieurs fois pressenti pour le Nobel de littérature, Haruki Murakami a reçu le prestigieux Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka 2006, le prix de Jérusalem de la liberté de l’individu dans la société en 2009, le grand prix de la Catalogne 2011 et le prix Hans Christian Andersen en 2016.