KAWAKAMI Hiromi – Soudain, j’ai entendu la voix de l’eau
Editions Picquier
Prix : 8 € – ISBN : 978-2809713688 – Parution : 6 septembre 2018 – 256 pages

Un frère et une soeur reviennent vivre dans la maison de leur enfance. Là où dort enfoui le temps du bonheur, des désirs les plus secrets et les plus interdits, prêts à se réveiller. L’odeur du beurre fondu, les crissements d’un drap de lin, la ritournelle des cigales de montagne, le tic-tac lancinant d’une horloge dans une chambre toujours fermée à clé… Quelle est cette sensation qu’on ne peut oublier, et qui fait encore chavirer le coeur ? Les souvenirs s’emmêlent, le trou noir de l’attentat au gaz sarin de 1995 et la douceur des lèvres du premier baiser, ils passent de l’ombre à la lumière en révélant les liens invisibles qui unissent une famille ; suspendu à ce murmure fragile et tenace comme le fil de la vie, le lecteur retient son souffle.

 Hiromi KAWAKAMI est née à Tokyo en 1958 et diplômée de biologie de la faculté des sciences de l’Université féminine d’Ochanomizu. Sa nouvelle « Hebi o fumu » (« Marcher sur un serpent ») est couronnée en 1996 par le prix Akutagawa (l’équivalent de notre Goncourt).
En 1999, « Kamisama » obtient le prix des Deux Magots et le premier prix Pascal des jeunes auteurs de nouvelles ; en 2000, « Oboreru » reçoit le prix de littérature féminine et c’est en 2001 que « Sensei no kaban » (« Les Années douces »)est couronné par le grand prix Tanizaki.
Hiromi a su s’imposer dans le monde littéraire japonais par la tonalité très particulière de son style, à la fois simple et subtil dont les thèmes privilégiés sont le charme de la métamorphose, l’amour et la sexualité.