Dans la lignée d’Imbolo Mbue et de Chimamanda Ngozi Adichie, la découverte coup de cœur d’une voix puissante et singulière. Nommé pour de nombreux prix littéraires, porté par une atmosphère foisonnante où se bousculent les sensations, un roman bouleversant de courage sur la quête de soi, le poids dévastateur de la religion et des traditions, et la force éperdue de l’amour.

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Chinelo OKPARANTA – Sous les branches de l’Udala
traduction de Carine Chichereau

Editions BELFOND
Prix : 22 € – ISBN : 978-2714475954 – Parution : 23 septembre 2018 –  384 pages

1968. Le Nigeria et la jeune république du Biafra se déchirent, les conflits interethniques sont chaque jour plus meurtriers, la population sombre peu à peu dans le désespoir. Au cœur de cet océan de violence, la jeune Ijeoma tombe amoureuse d’Amina. La relation des deux adolescentes est rapidement découverte et tous, mères, pères, voisins, amis, se chargent de leur rappeler qu’aux yeux de Dieu et de la loi, leur amour est criminel. Pour Ijeoma, un choix se dessine alors : se cacher et suivre ses désirs ; ou s’oublier et jouer le rôle que la société lui impose.
Une existence prisonnière du mensonge, est-ce la seule issue qui s’offre à Ijeoma ?

Née à Port Harcourt, au Nigeria, Chinelo Okparanta est arrivée aux États-Unis à l’âge de dix ans. Elle est diplômée de trois universités différentes, Pennsylvania State University, Rutgers University et University of Iowa, où elle a suivi le très fameux Iowa Writers’ Workshop.  Avec sa nouvelle America ( Snapshots –; Nouvelles voix du Caine Prize, Zulma, 2014), finaliste du prestigieux Caine Prize pour la littérature anglophone d’Afrique, son recueil Le Bonheur, comme l’eau (éditions Zoé, 2015) et son premier roman Sous les branches de l’udala, lauréats du Lambda Literary Award for Lesbian Fiction, Chinelo Okparanta s’impose incontestablement comme l’une des figures majeures de cette jeune génération d’écrivains venus d’ailleurs.