Andrea Maria Schenkel – Le Bracelet
traduit par Stéphanie Lux
Editions Actes Sud
Prix : 23 € – ISBN  978-2330096687 –  Parution : 4 avril 2018 – 400 pages

Munich, 1938. Le petit Carl Schwarz doit quitter l’Allemagne avec ses parents et sa soeur. Sa mère est catholique, mais le pays est devenu trop dangereux pour son père juif. La famille déniche des billets de bateau pour Shanghai via Gênes, mais au dernier moment le père décide de rester à quai. Lui qui a défendu son pays dans les tranchées de la Première Guerre mondiale ne peut pas croire que l’Allemagne s’en prenne à sa personne. Au même moment, une jeune fille tombée enceinte d’un soldat sans être mariée est envoyée chez sa tante, faiseuse d’anges ; celle-ci s’occupe d’elle et la recueille. Une femme du monde qui a eu plusieurs fois recours à ses services vient lui demander une nouvelle fois son aide.

Mais à présent, elle voudrait adopter un nourrisson – c’est à cette seule condition que Himmler lui accordera le droit d’épouser l’homme avec qui elle vit. En 2010, aux Etats-Unis, Carl Schwarz coule une retraite paisible avec Emmi, la femme qui partage son existence depuis plus de soixante ans. Un après-midi, le téléphone sonne. Un homme, mandaté par le musée de l’Holocauste, aimerait lui poser des questions. Soudain tout le passé resurgit… Saga du plus haut romanesque, Le Bracelet verse une lumière bouleversante sur l’une des périodes les plus sombres de notre histoire.

Andrea Maria Schenkel est née en 1962. Elle vit à Ratisbonne. Son premier roman, La Ferme du crime, s’est vu décerner le Deutscher Krimipreis et s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Tous ses romans sont publiés chez Actes Sud.