Keigo Higashino – Les doigts rouges
traduit par Claire Chabalier
Editions Actes Sud
Prix : 21,80 € – ISBN : 978-233007288 – Parution : 7 mars 2018 – 240 pages

Maehara Akio est un homme ordinaire qui mène une existence ordinaire d’employé de bureau. Il vit avec sa femme, son fils et sa mère vieillissante. Un jour, il reçoit un appel de son épouse au travail. La chose est inhabituelle. La demande qu’elle lui fait l’est encore davantage : revenir immédiatement à la maison. Elle refuse de lui en dire plus mais la panique qu’il entend dans sa voix le convainc de partir aussitôt. A son arrivée, sa femme lui apprend que leur fils, âgé de quatorze ans, a tué une fillette et que le cadavre gît dans le jardin… Le lendemain, le corps de la petite victime est retrouvé dans des toilettes publiques. Alors que son père est mourant à l’hôpital, Kaga Kyoichiro prend en charge l’enquête. Son jeune cousin, fraîche recrue affectée à ses côtés, s’étonne de la froideur implacable du limier que rien ne semble atteindre, ni l’agonie d’un proche ni les pires turpitudes de l’âme humaine. A travers lui, le lecteur observe, médusé, la mécanique insondable et parfaite d’un esprit policier. Avec toujours le même génie, Keigo Higashino comprend tout, explique tout. Ce roman, dont l’atmosphère rappelle celle du Dévouement du suspect X, est un des plus sombres du maître nippon.Keigo Higashino at né en 1958 à Osaka. Ses romans connaissent un succès considérable au Japon. Les Doigts rouges est son huitième roman à paraître dans la collation « Actes noirs » après La Maison où je suis mort autrefois (2010, prix Polar international de Cognac 2010), Le Dévouement du suspect X (2011), Un café maison (2012), La Prophétie de l’abeille (2013), L’Equation de plein été (2014), La Lumière de la nuit (2015) et La Fleur de l’illusion (2016).