Vissili Axionov – L’oiseau d’acier
Traduit du russe par Lily Denis
Editions Gallimard
Prix : 9 € – ISBN : 978-2072766534 – Parution : 25 janvier 2018 – 160 pages

Dans un immeuble de standing moyen (où un vice-ministre réside par modestie), un être blafard du nom de Popenkov vient frapper à la porte du gérant : il veut un coin, n’importe lequel, où il pourrait enfin poser son lit de camp et dormir. Le gérant n’ayant vraiment rien, Popenkov lui impose une solution originale : il dormira dans l’ascenseur, du retour du dernier locataire le soir au départ du premier le matin.

L’immeuble, comme tous les immeubles, a ses histoires, ses drames, ses combines, et nul mieux que Popenkov n’est à même de les observer. À travers lui, peu à peu, la collectivité prend une consistance particulière, forme une sorte d’organisme unique, soudé par plus de conflits que d’alliances, d’ailleurs. Popenkov est un être étrange, chétif en apparence, mais capable peu à peu d’étendre son emprise sur les lieux et les âmes. Puis, il déborde de son ascenseur et s’installe dans le spacieux vestibule…