Iouri Tynianov – La mort du Vazir-Moukhtar
Traduit par Lily Denis
Editions Folio
Prix : 9,30 € – ISBN : 978-2072710827 – Parution : 1 juin 2017 – 720 pages

«Il s’agit du plus extraordinaire roman historique qui se puisse lire. Le héros en est Alexandre Griboïedov, diplomate, certes, mais aussi poète, la seconde figure du romantisme russe à côté de Pouchkine. Moscou, Pétersbourg, les routes du Sud, Tiflis, Tabriz, Téhéran… C’est l’histoire de cet homme, ses amours, ses aventures, ses moments d’indifférence, ses témérités, son audace : un fantastique défilé d’êtres humains, la haute société, les gens de lettres, les militaires, les fonctionnaires, les marchands, les espions politiques, tout le pays, et au-delà des frontières persanes les déserteurs, les eunuques, la cour du chah, les princes prêts à s’égorger les uns les autres… Je n’ai jamais rien lu d’aussi éblouissant que ce tourbillon d’hommes et de femmes qui dure un peu moins d’une année.» Aragon.

Iouri Tynianov (1894-1943), né dans le gouvernement de Vitebsk, est aussi connu comme critique et théoricien de la littérature que comme romancier, et tout particulièrement pour la part qu’il a prise dans le développement de l’école formaliste.

Né à Paris le 3 octobre 1897, Aragon rencontre Breton et Soupault avec qui il fonde la revue Littérature en 1919. Il adhère au parti communiste en 1930, préside avec Jean Paulhan et Elsa Triolet à la fondation du Comité National des Écrivains et avec Jacques Decour à celle des Lettres françaises. Il meurt à Paris le 24 décembre 1982.