William Gay – Petite soeur de la mort
traduit par Jean-Paul Gratias
Editions du Seuil
prix : 19,50 € – ISBN : 978-2021320619 – parution : 2 mars – 272 pages

En 1982, David Binder, jeune auteur que son éditeur a convaincu d’écrire un roman de genre, s’installe avec sa femme – enceinte et réticente – et leur petite fille dans l’ancienne maison d’une famille de planteurs, à Beale Station, Tennessee. La demeure n’a pas bonne réputation : un fantôme cruel et facétieux en a tourmenté les occupants au début du XIXe siècle, persécutant plus particulièrement la jeune Virginia. Sur la propriété, la pierre tombale de Jacob Beale est éloquente :  » 1785-1844. Torturé par un esprit.  » Il semblerait que le fantôme ait été une dame, et qu’elle rôde encore dans les murs. Or David s’est laissé envoûter par le lieu… La vie quotidienne, et conjugale, des Binder va s’en ressentir, jusqu’au drame.


Le critique du Times a parfaitement résumé l’affaire :  » Voici du gothique du Sud à son plus noir, imprégné d’atmosphère, étincelant d’éloquence, traversé d’éclairs d’un humour atroce.  »

Né en octobre 1941 à Hohenwald, Tennessee, William Gay est mort le 23 février 2012 à Hohenwald, Tennessee. Dans l’intervalle, il a passé quatre ans dans la marine américaine, pendant la guerre du Vietnam, vécu quelque temps à New York, puis il est rentré au pays et a monté des cloisons de placo afin de nourrir sa famille. À la fin des années 1990, il a vendu ses premières nouvelles à des revues littéraires et a aussitôt été adoubé par ses pairs : Cormac McCarthy, Ron Rash, Barry Hannah, Tom Franklin et Donald Ray Pollock.