Hans Fallada – Le bonheur d’être morphinomane
Traduit par Laurence Courtois
Editions Denoël
Prix : 22 € – ISBN : 978-2207112410 – Parution : 5 novembre 2015 – 352 pages

De son nom de plûme, Hans Fallada, Rudolf Ditzen est né en Poméranie. Cet écrivain, dont le  pseudonyme Hans Fallada fait référence à deux personnages des contes des frères Grimm le héros de Hans im Glück et le cheval nommé Falada de Die Gänsemagd, avait surtout écrit sur les petites gens. Dans le « Bonheur d’être morphinomane », Fallada nous offre une plongée passionnante dans son époque, qui tend un miroir singulier à la nôtre : c’est cet écho qui a guidé le choix de ces textes. Exercices d’écriture quotidiens, anecdotes ou tranches de vie au long cours, ces nouvelles sont très souvent autobiographiques. Elles reflètent remarquablement la diversité de l’écriture de Fallada, retraçant sa vie, ses obsessions, ses passions et ses vices, ses lubies et ses trouvailles, et son inépuisable désir de raconter le monde tel qu’il est, au quotidien, chez monsieur et madame Tout-le-monde.

Hans Fallada - Le bonheur d'être morphinomane

Un alcoolique cherche à se faire emprisonner pour arriver enfin à se désintoxiquer. Une paysanne au mari jaloux perd son alliance pendant la récolte des pommes de terre. Un cambrioleur rêve de retourner en prison où la vie est, finalement, si tranquille. Un mendiant vend sa salive porte-bonheur.